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ataleb
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 Résumé La boite à merveilles	 Empty Résumé La boite à merveilles

الخميس مايو 15, 2014 3:44 pm
Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb (au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième étage).Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une dispute entre sa mère et Rahma. 







En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa mère souffrante.. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et réussit à la convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite, sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué , le petit enfant ne va pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout en évoquant l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son père. 


Le narrateur raconte sa journée au Msid . le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la retrouver à la maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un repas pour les mendiants. Toutes les voisines y participent de bon cœur. 


Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son mari. Celui-ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui racontait des histoires. 


Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses projets pour Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter les malheurs de Lalla Aicha à Fatima, puis à Rahma leur faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant fait un cauchemar la nuit.






Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de faim,, le petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée aux voisines par Rahma. 


la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux préparatifs de la fête. Le lendemain , il accompagne son père chez le coiffeur où il écoute sans interêt les conversations des adultes. 


Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette journée exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du narrateur. 


Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises. Un jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense qu'ils portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la mésaventure du souk. Sidi Mohamed tombe malade. 


Le père a perdu tout son capital. Il décide de vendre les bracelets et d'aller travailler aux environ de Fès. Sidi Mohamed souffre toujours de fièvre. Le départ du père est véu comme un grand drame . Un jour, la mère rend visite à son amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi . 


le narrateur évoque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle décide de garder son enfant à la maison et de l'emmener chaque semaine faire la visite d'un marabout. 


Un matin elle reçoit la visite d'un envoyé de son mari. Lalla Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu'elle a des choses à lui raconter. 


Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de Si Larbi avec la fille du coiffeur et les problèmes du nouveau couple.. 


Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son père. Sidi Mohamed raconte à son père les événements passés pendant son absence. Le père du narrateur apprend que M.Larbi s'est séparé avec sa jeune épouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi solitaire qu'au début et aussi rêveur, sort sa boite à merveilles et se laisse bercer par ses rêves... 


Chapitre (1): 




- la description de « DAR CHOUAFA » et leur entourage puis vient la description du Msid et vient après la séance du Bain maure. 


- La dispute de RAHMA avec Lalla Zoubida. 


- Evanouissement du garçon. 




Chapitre (2): 




- La visite de Lalla Aicha. 


- Elles se rendent avec sidi Mohamed à Sidi Ali Boughaleb. 


- Le Nr se fait griffer. 


- Le lever dans la maison traditionnelle. 




Chapitre (3): 




- Fatma Bziouya a achetée une lampe à pétrole. 


- Le lendemain Lalla Zoubida demande à Mâalam Abdeslam de lui acheter une se dernier succombe a désir et la lui achète. 


- La disparition de Zineb. 


- Rahma organise un repas pour les pauvres. 




Chapitre (4): 




- Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de leur révèle My Larbi à sa femme. (escroquer par son associé). 




Chapitre (5): 




- La mort d’un voisin : Sidi Ahmed Ben Tahar. 


- Cauchemar et délire. 




Chapitre (6): 




- Nettoyage du Msid et fierté du Nr nommé «chef des frotteurs». 


- L’achat des habits neufs à la « kissarya ». 


- Mésaventure de Si Othman (marié à une très jeune fille). 




Chapitre (7) : 




- deux jours avant Achoura et les préparatifs commencent. 


- Le réveil tôt du garçon. 


- Coupe de cheveux et la douche nocturne. 


- Rites : psalmodie au Msid. 


- La visite de Lalla Aicha. 




Chapitre (8): 




- Dépit du Nr en raison du rire de ces parents d’une de ses réflexions. 


- Querelle du père dont on a perdu la trace juste après avec un courtier. 


- Cauchemars marquants de l’enfant. 


- Cris et pleurent après que le mari de Lalla Aicha épouse une seconde femme (la fille du coiffeur). 


- Le Nr tombe malade. 


- La dispute entre maalam abdeslam et le dellal. 




Chapitre (9): 




- le père a perdu son maigre capital, sa résolution de partir travailler comme moissonneur. 


- Départ du père. 


- Conséquence : détérioration, solitude, vie double de l’enfant. 


- La visite chez Lalla Aicha. 




Chapitre (10): 




- le Nr, sa mère, Lalla Aicha se rendent chez le Fqih Sidi El Arafi. 


- Prémonition du Fqih. 


- La mère décide de retenir l’enfant à la maison. 


- Visite d’un émissaire de la part du père. 


- Visite de Lalla Aicha qui réserve une surprise à son amie. 




Chapitre (11): 




- Evolution de la relation entre My Larbi et sa nouvelle épouse. 




Chapitre (12): 




- Euphorie, considération sur le chant. 


- Retour du père. 


- Joie extrême. 


- Visite courtoisie de Driss El Aouad. 




Auteur inconnu


Résumé chapitre par chapitre








L’hiver 




Chapitre I: 




-Dar Chouafa 


Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma. 




Chapitre II 




-Visite d’un sanctuaire 


Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient. 




Chapitre III: 




-Le repas des mendiants aveugles 


Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir. 




Le printemps 




Chapitre IV: 




-Les ennuis de Lalla Aicha 


Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance. 




Chapitre V : 




L’école coranique. 


Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant. 




Chapitre VI : 




Préparatifs de la fête. 


Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui. 




Chapitre VII : 




La fête de l’Achoura. 


La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs. 


Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville. 


A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements. 




L’été. 




Chapitre VIII : 




Les bijoux du malheur. 


L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. 


Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée. 




Chapitre IX : 




Un ménage en difficulté. 


L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi. 




Chapitre X : 




Superstitions. 


Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison. 




Chapitre XI : 




Papotage de bonnes femmes. 


Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes. 




Chapitre XII : 




Un conte de fée a toujours une chute heureuse. 


La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient. 




Fin. 




NB/


par MR : Daif Abdelaziz.






Fiche de lecture: 






Titre: La boîte à merveille 




Genre: Roman 




Auteur: Ahmed Sefrioui 




Date de parution:1954 




Edition: Librairie des Ecoles. 




L’auteur:






Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement dans “la Boîte à merveilles”. 




Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le musée « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004. 






PARMI SES OEUVRES




Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain). 




La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française. 




La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). 




Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989). 






LES ANECDOTES SUR AHMED SEFRIOUI






Argent : Dans le film qu’il a tourné, l’écrivain marocain s’est révélé un homme très simple sans autre ambition que de révéler la culture de son pays au monde entier. Il disait lui-même : ‘Je n’ai jamais fait d’argent. Je ‘Je n’ai jamais fait d’argent. n’ai même pas de quoi me payer un lopin de terre pour mon enterrement.’ 




Film : En mai 1994, la télé marocaine a consacré un film à Ahmed Sefrioui, sur sa vie. Juste avant de mourir, il avait demandé à le revoir mais sa requête s’est perdue dans les couloirs de la chaîne. 






L'histoire:






La Boîte à Merveille 


La symphonie des trois saisons... 




Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit. 


C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe. 




NB/ Par MR : Daif Abdelaziz.




Lire l'incipit de La Boite à merveilles de Sefrioui 


Par Mina Sadiqui






Pour lire l'incipit de la Boite à Merveilles d’Ahmed Sefrioui 




(P.3 et 4 – éd. librairie des écoles 2006) 




Pour étudier le fonctionnement d'une première page d'une œuvre romanesque, il est pertinent de repérer les choix, implicites ou explicites, des procédés utilisés par le narrateur.




Quel est donc le mode de fonctionnement de cette ouverture ? Quelle est sa fonction ? 




En fait, dès la première lecture du passage, ce qui frappe c'est la coprésence de deux systèmes, le discours et le récit, tout les deux pris en charge par une seule instance «je ». 




1er centre d'intérêt : les diverses figures du "je". 




A- Le « je » énonciateur : « Je » produit un discours souligné par : 




a- Les déictiques (termes qui articulent 1'énoncé sur une réalité extra-linguistique en faisant référence à la situation de communication). 




*-Les pronoms personnels de la première personne »je, « me ». 




*-Le système des temps : le présent. 




*-Les marques de localisation temporelle : « hier », « ce » 




b- les modalisateurs (ils signalent 1'attitude de 1'énonciateur face aux contenus énoncés) : Les adverbes :(Jamais, tant, effectivement). 




c- Les commentaires et explications mis en apposition dans le récit, qui renvoient explicitement à 1'auteur et relèvent d'une énonciation actuelle : « la maison de la voyante », «les gens de guinée », « école coranique ». 




Un autre «je » apparaît également dans le texte a partir du second paragraphe. 




B- le « je » personnage / narrateur 




Un effet de rupture semble être crée. Nous passons d'un discours à un récit dont le personnage central est un petit garçon de six ans. 




Cependant, de par la source du récit: «je songe-»——› je vois », effectué au présent, la rupture est atténuée. 




Plus encore, la présence du monologue narrativisé «je désire tant ce moineau...compagnon » (p3) crée une fusion parfaite entre la voix du narrateur et la voix du personnage. L'absence des signes le plus évidents d'écarts entre la conscience du narrateur et celle du personnage renforce 1'unité des deux points de vue et rend « il » une autre figure du «je »/narrateur. 




Ce dernier va d'ailleurs, et dans la suite du texte, s’identifier à ce «il »/ enfant de six ans et c'est cette figure qui va prédominer par la suite. 




Diverses figures qui tous renvoient à une seule référence et permettent de créer un pacte autobiographique. 




Plusieurs figures qui vivent tous un même sentiment: La solitude. 




2eme centre d'intérêt: un «je » solitaire 




a- Le champ lexical de la solitude est prédominant. 




b -La syntaxe employée met en évidence cet état: dés 1'ouverture du texte : «je » s'oppose à «tous » (profusion de plusieurs pluriels renvoyant aux personnes et aux objets). 




c- Le rythme de la première phrase met en relief ce sentiment: le «je » s'isole de manière très éloquente dans ce premier paragraphe : «tous » accomplissent une même action « dormir », «je » nie (négation totale) faire comme eux, tout en cassant le rythme ascendant de la phrase. II est seul à « songer ». 




L'image de «je » solitaire se retrouve également à travers 1'enfant aux pieds nus à le recherche d'un « compagnon ». 




d- Mais c'est surtout à travers 1'usage de la modalité négative vers la fin du texte que se trouve mise en évidence cette solitude. 




En effet lors de la situation décrite, (le rituel) tous les sens de 1'enfant sont invoqués (la vue, 1'ouïe, 1'odorat) et pourtant il ne comprenait rien. 




Le sentiment atteint son point culminant dans la séquence finale, qui met en relief la peur de 1'enfant: «je sentais les Jnouns... j'entendais leurs rires... Je criais ». II ne criait pas à la recherche d'un secours, mais c'est juste un cri intérieur, un cri de désespoir. 




Et justement il se trouve que « désespoir » qui ferme le texte rime avec « soir » qui 1'ouvre et qui le ponctue. 




Le texte sombre dans le noir : le terme soir (3 occurrences), va céder la place à «toute la nuit » qui se démultiplie vers la fin du texte pour devenir « les nuits d'orage ». 




Bilan : 




Une première page qui donne plusieurs informations sur un «je» qui est narrateur, personnage principal et auteur du texte. C'est donc une première page d'un texte autobiographique. 




Elle offre une de premières spécificités du genre à savoir 1'apparition de deux voix, celle relatant des faits antérieurs, déjà vécus, et celle qui les commente au moment de 1'écriture. 




C'est aussi une première page, qui en mettant 1'accent sur 1'image d'un «je » solitaire, incapable de comprendre le monde qui 1'entoure, ouvre des horizons d'attente : resterait il ainsi ? Chercherait-il à créer un autre monde ou il se sentirait moins seul? 
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